Manifestation du1er octobre 2015 : Discours contre la Loi SANTE

, par greg

Retrouvez ci-dessous le discours de la secrétaire du GD santé prononcé lors de cette manifestation.

Chers Camarades, merci d’avoir répondu présent aujourd’hui

Il est nécessaire de continuer la mobilisation pour le retrait de la loi sante, l’abandon du plan d’économies de 3 milliards pour les hôpitaux et l’arrêt des attaques contre les conventions collectives et les établissements. En Indre et Loire le projet de GHT regroupant le CHU, LOCHES, CHINON et d’autres établissements est toujours d’actualité. Avec des fermetures de lits, des suppressions de postes ou des restructurations de service (comme la cuisine centrale de Loches qui sera fermée et déplacée sur CHINON) Tout cela est inacceptable, a nous de l’empêcher. La ministre de la santé a annoncé le 24 septembre dernier, plusieurs mesures pour limiter les dépenses de l’assurance maladie en présentant les grandes lignes du projet de loi du financement de la sécurité sociale pour 2016, le gouvernement entend limiter la progression des dépenses. La ministre a aussi détaillé les axes structurants de cette maitrise des dépenses. Les hospitaliers savent ce que cela veut dire :

 réductions budgétaires supplémentaires
 suppressions de postes environ 22 000 emplois
 dégradation des conditions de travail

La politique d’austérité poursuivie par le gouvernement conduit celui-ci à réduire les dépenses publiques pour financer le pacte de responsabilité et pour répondre à l’exigence du traité budgétaire européen de diminuer les déficits publics. Réduction des dépenses publiques : 50 milliards d’euros d’ici 2017, réduction de la masse salariale de la fonction publique. Gel du point d’indice depuis 2010 jusqu’en 2016 et peut-être plus, occasionnant une perte de 8% du pouvoir d’achat, restructurations des services, administrations, collectivités et établissements. Baisse des effectifs de la fonction publique : de plus en plus de contractuels et de moins en moins de fonctionnaires, dégradation des conditions de travail sans précédent. Tout concourt à démontrer que cette politique d’austérité conduit les hôpitaux dans le mur, avec de graves conséquences sur la qualité des soins. C’est pour s’opposer à ces attaques que nous personnels de la santé sommes en grève et dans la rue, signe que le raz le bol se généralise contre les fermetures de lits et les suppressions de postes qui découlent des politiques d’austérité à l’œuvre et à venir.

Nous revendiquons plus que jamais le retrait du projet de loi santé, à l’heure où le gouvernement par ailleurs, sous couvert de libéralisme économique fait preuve d’autoritarisme social en bafouant toutes les règles du « dialogue social » en validant le protocole PPCR.

LA REPUBLIQUE SOCIALE est plus que menacée

fait à TOURS le 1er octobre 2015