déclaration de la commission administrative Mobilisations des 13 et 15 décembre 2011

, par greg

La commission administrative de l’UD FO 37 a adopté le vendredi 2 décembre la déclaration suivante

L’UD FO 37 s’engagera résolument dans les actions préconisées par la CGT-FO. Elle considère que "l’intersyndicale" permanente n’a pas tiré les leçons des mouvements sur les retraites de 2010 et l’échec patent de la mobilisation du 11 octobre dernier (à peine 1500 manifestants).

Sur les actions du 13 décembre :

Elle considère que les salariés ne peuvent entrer dans ce processus des actions "saute-moutons" qui sont inefficaces sur le plan des résultats et ne gênent pas le patronat et le gouvernement. Elles coûtent chères aux salariés qui le disaient lors des manifestations contre la casse des retraites "mieux vaut une grève qui dure plusieurs jours que des manifs à répétition".

L’UD FO 37 précise que si une action commune reste possible : tant mieux

mais L’UD FO 37 considère :

Qu’il faut savoir sur quelles modalités et quelles revendications

Qu’il n’est plus question d’entrer dans un cycle de manifestations car ce n’est pas efficace

Que nous sommes favorables à un arrêt de travai de 24 heures

Que nous considérons que chaque organisation garde sa liberté de comportement et de raisonnement

Que nous ne croyons pas à la résignation des salariés observant toutefois "beaucoup d’inquiétudes", car des plans sociaux sont dans les tiroirs.

Sur les actions du 15 décembre

Par contre notre UD se mobilisera pour réussir l’appel à la grève de 24 heures et les manifestations des organisations syndicales enseignantes.

Chacun à bien à l’esprit que la FNEC-FP FO a été un artisan majeur de la réussite de cet appel comme la CGT-FO a été l’élément déterminant des mouvements sur les retraites lors de l’appel du 15 juin 2010.

L’UD FO 37 le dit : " ce qui est possible chez les enseignants, doit l’être sur le plan interprofessionnel"

Les résultats des élections professionnelles dans la FP de l’Etat, nous placent dorénavant comme première force syndicale, ce qui démontre que les salariés se reconnaissent dans nos positions, en particulier notre combat contre la RGPP et pour la république sociale.