Alors que le débat se cristallise sur la nouvelle convention UNEDIC, le rôle du "Comité de suivi du régime des intermittents" pousse à exclure les salariés artistes et techniciens de la solidarité interprofessionnelle pour les mener droit à une étatisation du régime.
LE rôle de ce comité de suivi apparaît dès lors pour ce qu’est sa nature profonde, (composée des employeurs du secteur, de personnalités politiques et de certaines organisations syndicales), cela rappelle de près le mouvement des bonnets rouges bretons dans l’approche, ce qui a conduit d’ailleurs à l’adoption du "pacte de responsabilité régionale de la Bretagne" que seule FO a refusé de cautionner.
Durant toute la négociation des annexes 8 et 10 le patronat s’est appuyé sur les travaux de ce comité de suivi pour remettre en cause l’ensemble des droits des salariés intermittents, à chaque fois FO a réussi à le faire reculer.
Ce sont bien aujourd’hui les politiques d’austérité qui pèsent sur les budgets de la Culture qui placent l’ensemble du secteur face à des difficultés tout comme le refus du patronat de ce même secteur de financer une sur-cotisation pour le régime d’assurance chômage.
Comme le dit Jean-Claude Mailly, "l’on ne peut pas rendre l’assurance chômage responsable de la diminution des budgets de la Culture, qui conduit les intermittents à galérer de plus en plus pour trouver un contrat. Pas plus qu’on ne peut soutenir les syndicats patronaux du secteur qui, en fait, sont arcboutés sur un refus de l’augmentation de la cotisation patronale. Par sa signature, FO préserve le régime des intermittents (ainsi que de tous les salariés). A l’Etat de revoir son budget de la Culture (encore de l’austérité) et aux employeurs de la profession de faire le ménage. C’est une question de bon sens et de solidarité ;"
Retrouvez dans cet article les positions et explications de la FASAP FO qui rétablit une certain nombre d’informations, dont en toute fin de document la chronique de la négociation de la convention et les explications chiffrées.