Cette semaine, la qualité est évaluée au sein du CHC, mais de qui se moque-t-on ?? La qualité, ils sont en train de la détruire ! C’est pour la défendre que nous sommes aujourd’hui aussi nombreux… Un maximum de bruit pour la sauver !!!

Ici, à Chinon, on ne se laissera pas faire ! On continue et on ira jusqu’au bout pour défendre la qualité et l’accès aux soins pour tous.

C’est la 5ème mobilisation où nous sommes entre 200 et 500 ! bravo ! Les politiques ne peuvent se cacher, tout comme l’ARS et le ministère, que nous avons interpellé cet été, sur la situation insoutenable que traverse le secteur gériatrique !!!

Nous ne comptons pas le nombre de courriers que nous envoyons à tous ces destructeurs de notre système de santé…. Il est temps de nous écouter ! Il est temps de nous donner les moyens ! Nous ne sommes pas responsables du déficit de notre établissement ! Nous ne sommes pas responsables du manque de financement du système de santé français ! Après tant de suppressions de postes, comment pourrait-on nous parler de qualité ? Quand vous supprimez un poste, se sont des escarres qui apparaissent, des soins d’hygiène indignes, des surveillances non-réalisables !

Comment peut-on tolérer une prise en soin aussi dégradée quand on connaît les tarifs demandés aux familles dans les secteurs gériatriques ? Non ! Nous n’avons jamais connu l’abondance, ici Mr le Président ! Mais plutôt du mépris, preuve en est : le courrier de la direction envoyé aux résidents et aux familles ! Quelle honte de rendre les agents responsables de la dégradation des soins !! Honte à vous ! Où en est l’enquête annoncée par notre ministre de la santé sur RTL le 10 août ? Que cherchez-vous ? Des responsables ? Les responsables sont : une hiérarchie incompétente que ce soit nos directeurs, l’ARS ou le ministère.

Honte à vous !!!

Vous qui nous laissez dans des situations qui poussent beaucoup d’entre nous à fuir, ne se reconnaissant plus dans leur façon de travailler !

Mr Braun, notre ministre chercherait-il à raser l’hôpital public ? Les contrôleurs sont dans nos murs, la direction a pris soin de mettre les effectifs nécessaires cette semaine, afin d’avoir une bonne note !

Ces contrôleurs prendront-il le temps d’interroger notre direction sur sa stratégie qui consiste à supprimer des postes dans tous les services de notre établissement pour faire des économies ?

Verront-ils qu’il ne reste qu’un infirmier aux urgences voire aucun, quand il y a un bloc et un smur simultané ?

Verront-ils que cet été il n’y avait personne pour hydrater nos résidents ? Verront-ils les collègues se retrouver seuls dans 1 service pour plus de 20 patients ? Surcharge de travail entraînant une usure physique et psychologique prématurée des soignants.

Verront-ils nos conditions de travail intolérables qui entraînent la détérioration des soins ? Trouveront-ils acceptable de supprimer les agents de sécurité incendie la nuit ? ! Nous laissant seuls devant la violence et les dysfonctionnements techniques. Leur présence est, pour nous, primordiale pour garantir notre sécurité et celle des patients. Verront-ils que la politique de santé menée au sein du CHC ne nous épargne pas des fermetures de lits ?

47 lits d’EHPAD, 10 lits d’USLD, 12 lits de médecine et 11 de SSR. La fermeture de Ronsard est prolongée jusqu’à fin septembre pour le moment… Pouvons-nous dire que le CHC remplit sa mission de garantir les soins aux Chinonais ? Pas de moyens sans financement ! Les heures supplémentaires surmajorées ainsi que l’augmentation du taux horaire de nuit c’est bien, mais compensées par l’Etat c’est mieux ! Encore faudrait-il qu’elles soient payées en temps et en heure !

Plus de personnel aurait évité toutes ces heures supplémentaires, si nous avions gardé le nombre de mensualités d’été cela nous aurait coûté moins cher…la preuve de l’incompétence de notre hiérarchie. Pour se justifier, la direction pose le problème du recrutement, mais ils se permettent de mettre fin à des contrats, sans délai de prévenance et sans respecter les lois ! Alors commençons par titulariser l’ensemble des agents !

Sans augmentation du budget des hôpitaux, nous assisterons à la fermeture croissante de lits, ici comme ailleurs. Continuons de nous faire entendre pour que l’Assemblée nationale écoute notre colère afin d’augmenter de manière significative l’ONDAM à la hauteur de nos besoins. Ce n’est pas l’argent qui manque, quand on voit les dividendes du CAC 40 qui dépassent les 44 milliard pour le 2 trimestre. Notre santé vaut plus que leurs profits !

C’est pour cela qu’il est primordial que nos fédérations syndicales convergent sur cette unique revendication, le jour où le budget sera voté à l’Assemblée nationale. En-dehors de l’amélioration de nos conditions de travail, il en va de notre santé à tous.

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VOIR ARTICLE NR EN PJ

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Tract intersyndical santé 22 septembre 2022 à télécharger ici :