Face à la hausse brutale des carburants, le pouvoir d’achat des salariés baisse de nouveau. Il avait déjà été jusque là plus qu’entamé ( inflation, prix de l’énergie, prix des produits alimentaires de premières nécessité...), mais la hausse du prix des carburants assomme les salariés.

Aux dernières NAO il avait été demandé 5% d’augmentation que la direction avait refusé.

La charge financière engendrée par les frais kilométriques pour les infirmiers en mission fait de nouveau baisser ce pouvoir d’achat ( prix des carburants et usure du véhicule personnel : certains font plus de 5000 km / an). La proximité du lieu de travail devient un élément primordial économique ( pour le salarié mais également pour l’employeur) et écologique. Impossible de télétravailler quand on soigne des patients.

La direction n’entend pas !

Les infirmiers partent au fil des mois ; certains viennent découvrir la dialyse, se forment et partent pour travailler ailleurs : il n’y a que l’embarras du choix ! ... ou ne veulent plus entendre parler de ce métier.

Que fait la direction pour “garder ses soignants" ? Rien ... Tant qu’il y a assez de monde pour remplir les cases du planning !

La direction se cache derrière la FEHAP mais elle a sû par le passé prendre des mesures internes quand il le fallait pour soutenir certains métiers.

La section syndicale demande un entretien avec le Conseil d’Administration afin d’entamer un réel dialogue entre le personnel et les membres du CA et leur faire part des revendications (salaires, conditions de travail, disponibilité des infirmiers, augmentation de la charge de travail des secrétaires, infirmiers multi-tâches ... ) qui n’ont plus d’écho auprès de la direction.

A l’issue de la manifestation, aucune date de RDV avec le Conseil d’Administration n’a été donnée par la direction.

Sandrine Basoni, déléguée syndicale FO