bref historique LA DOCTRINE SOCIALE DE L’EGLISE
un rappel succinct de ce syndicalisme qui s’oppose frontalement au syndicalisme rouge qui reconnait lui la lutte de classes.
La CFTC (donc la CFDT) créée par le patronat et l’église en sont les deux figures de proue.
accompagnement et corporatisme contre la république sociale en somme.
de nos jours l’UE pousse au développement de cette doctrine dans tous les pays.
Après les révolutions européennes du XIXe siècle, le Vatican donna corps à une nouvelle doctrine. En 1891, paraît l’encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII, pour sauver la bourgeoisie des prolétaires ; et en 1892 Rome se rallie à la République dans une nouvelle alliance avec les dominateurs contre les dominés. Plus tard de 1933 à 1991 ce sont dix encycliques et un message radiodiffusé (Pie XII, juin 1941) qui illustreront et préciseront ce que l’on appelle « la doctrine sociale de l’église ».
Elle peut se résumer en cinq grands principes :
– à l’heure des révolutions, seule l’Eglise peut agir efficacement contre ;
– la propriété privée des moyens de production et l’inégéalité sociale sont d’ordre naturel et divin ;
– pas de salaires trop élevés, interdiction du droit de grève et pas trop d’impôts sur le capital ;
– promotion de l’alliance du travail et du capital par la notion de communauté d’intérêts ;
– se doter d’instruments de conquête de la classe ouvrière.
C’est en vertu du quatrième principe (alliance travail/capital) que l’Eglise va apporter sa contribution théorique au corporatisme et au fascisme et soutenir les différentes dictatures (par exemple, en Europe : Allemagne nazie, Espagne, Portugal, régime du maréchal Pétain, entre autres).
C’est en vertu du cinquième principe qu’elle va construire en France la CFTC, puis devant le fait que cela ne prenait pas "laïciser" cette dernière en CFDT, mais toujours sur les mêmes fondements.
Allant plus loin elle a infiltré les organisations ouvrières en commençant par le Parti Socialiste (congrès d’Epinay en 1971) et un grand nombre d’associations et organisations composant le tissu laïque, notamment par ce qu’elle a appelé la laïcité ouverte.