10 au 12 décembre 2024 3 jours de carence = 3 jours de grève !

jeudi 12 décembre 2024, par udfo37

retrouvez ci-dessous les communiqués du groupement départemental FO Santé et Public et les revendications de FO Fonction Publique.

Réunion de tous les syndicats FO Fonction publique le 3 décembre à 16H00 à l’UD FO 37

Depuis 15 jours, FO Fonction publique a essayé à 4 reprises, conformément au mandat donné, de convaincre l’intersyndicale que la journée d’actions du 5 décembre n’était pas de nature à faire reculer le gouvernement et que ces organisations devaient s’inscrire dans la durée en s’inscrivant dans notre appel à la grève de 3 jours consécutifs du 10 au 12 décembre.

Entre les organisations ne souhaitant faire qu’une journée d’actions, celles voulant attendre de constater la réussite ou l’échec du 5 pour s’engager au-delà, et enfin la CGT brouillant encore plus la situation en évoquant le 9, le compromis était impossible.

Les autres organisations syndicales ont fait le choix d’une contestation symbolique, sans chercher à organiser le rapport de force avec le gouvernement. (Le 1er Ministre Barnier indique clairement recourir au 49-3 pour passer son budget et ses mesures d’austérité)

Mais ce rapport de force peut encore se réaliser à la base, dans le cadre des assemblées générales du personnel ou dans des appels locaux avec les autres syndicats. C’est ce qui obligera les autres fédérations à nous rejoindre dans la grève à l’approche du 10 décembre.

De fait, FO Fonction Publique, face à l’inflexibilité du gouvernement et dans le cadre de la défense des droits des agents publics, appelle à une grève nationale de trois jours consécutifs, les 10, 11 et 12 décembre 2024

Cette mobilisation s’inscrit dans un combat décisif pour :

– l’augmentation des salaires ;
– de meilleures conditions de travail ;
– le dégel du point d’indice ;
– l’abrogation de la réforme des retraites ;
– la reconnaissance et la valorisation des métiers de la fonction publique.
– la mise en place des 3 jours de carence ;
– la fin du plein traitement pendant les arrêts maladie (90%) ;
– des suppressions de postes massive (100 000 rien que pour la FPT) ;
– des diminutions drastiques des budgets.