Congrès Confédéral FO à Tours bienvenue à Tours

, par greg

Mes chers camarades, Bienvenue à Tours !

Oui vraiment bienvenue à tous et au XXIIIe Congrès des syndicats Force Ouvrière.

C’est à n’en pas douter un événement qui fera date dans l’histoire de notre Union Départementale.

Conformément à nos traditions de camaraderie, l’ensemble des syndicats et militants FO du département ont su se mobiliser, pour se mettre à votre disposition et vous accueillir dans les meilleures conditions possibles, avec une grande joie et une certaine fierté.

Le congrès de notre organisation syndicale, parce que nous sommes la CGT Force Ouvrière, ne ressemble à aucun autre, tant par la richesse de nos débats et de nos échanges que par l’expression de notre démocratie interne, assise sur notre liberté et indépendance syndicale.

C’est effectivement une immense fierté pour notre Union Départementale FO de participer activement à l’encadrement et à l’organisation de ce congrès. C’est aussi une reconnaissance pour tous ceux qui depuis juin 1948, ont contribué à développer FO en Indre-et-Loire, pour aujourd’hui avoir la capacité militante d’accueillir le Congrès Confédéral.

Tenir Congrès à Tours, c’est aussi vous permettre de découvrir notre ville (et la Touraine), son art et son histoire, riches et multiples, qui puise ses racines depuis l’époque gallo-romaines, où les rois de France viendront séjourner nombreux à l’époque médiévale et à la renaissance, faisant de cette région « le jardin de la France », Capitale politique et de villégiature. Terre de conservatisme d’abord, qui donna de nombreux hommes de lettres et savants à la France (Rabelais, Descartes, Balzac...), Tours fut gagnée, grâce à l’action de Sigismond Losserand notamment, aux idées du mouvement ouvrier. Syndicaliste reconnu puis conseiller municipal de Tours, Il permit aux idées « socialistes » de pénétrer notre ville de Tours à la fin du XIXe siècle. Tours restant célèbre de nos jours pour avoir accueilli en 1920, le congrès qui marqua la scission de la SFIO, avec la création de la SFIC, scission politique qui précédera de quelques mois la première scission syndicale de la vieille CGT.

Toute cette histoire marque profondément le coeur historique de Tours, le centre-ville, et le « vieux Tours » où les rues portent les noms de grandes figures historiques tantôt réactionnaires ou conservatrices tantôt révolutionnaires ou libérales, comme un témoignage de l’histoire contrastée de la ville.

En Touraine, depuis longtemps, nous aimons et cultivons aussi un goût certain pour la gastronomie et le bon vin, tout cela vous pourrez le découvrir en parcourant les rues piétonnes, animées le soir par la présence des quelques 30 000 étudiants recensés dans nos écoles et facultés.

L’agglomération de Tours avec ses 350 000 habitants et le premier pôle urbain de la région centre, idéalement situé : carrefour au centre de la France, au milieu d’axes de communication importants, et ne manque pas d’atouts certes touristiques mais aussi industriels agroalimentaires et tertiaires, ce qui fait dire que malgré la crise qui sévit ici comme ailleurs, il fait bon vivre en Touraine.

Reste que l’essentiel est, compte tenu de la situation économique et sociale que nous connaissons et subissons, que ce congrès nous permette de fixer nos revendications et notre feuille de route pour les années à venir. Nous avons à ce titre et vu ce que représente notre Confédération FO aujourd’hui, une responsabilité particulière pour la classe ouvrière.

Alors bienvenue à tous et surtout très bon congrès !

Avec toutes mes amitiés syndicalistes, je vous embrasse.

Grégoire Hamelin

Secrétaire général de l’union départementale d’Indre-et-Loire